des fragments de pensée, des fragments de dessins, des fragments de vie, des fragments de doutes, des fragments d'espoirs...

dimanche 3 juillet 2011

Billet d'humeur (03)


'abord ils s'installèrent aux quartiers huppés. Ils n'étaient pas élite culturelle, artisanale ou intellectuelle. Plutôt que l'élite ils était la lie, financière ou de coucous de ministères, d'assemblées et de cabinets...
Mais toujours trop proches des yeux des masses laborieuse ou vacillantes.
Alors, des quartiers ils absorbèrent les cités. Londres, Berlin, Sydney, New-York, Paris, autant de villes « enélitées » inaccessibles aux plus modestes.
Mais les bannis des lieux portaient encore sur eux leurs yeux. Ainsi l'homme riche, volant plus vite et plus haut trouva que l'espace offrait un bel abris.
Alors l'argent acheta l'espace, s'envola et scintilla autour de la terre. Toujours les yeux les voyaient, mais les mains ne pouvaient les atteindre. Simples lumières vacillantes dans le ciel nocturne.
Mais l'homme riche reste homme et doit nourrir son enveloppe...
Alors il fit travailler les laborieux et les vacillants pour son bénéfice. Ses représentants ordonnaient en bas... il dirigeait là haut. Les années passèrent, l'homme riche dans les cieux devint conte. Conte enfantin.
Loin des yeux, tout le monde avait oublié l'homme riche pour ne plus parler que de ceux qui volaient dans le ciel indifférent au sort des hommes.
Le conte devint légende. Certains rendirent grâces aux puissants dans les cieux.
L'homme venait d'abdiquer sa liberté et d'inventer les dieux...


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